L'ancien secrétaire
général des Nations Unies a lancé cet appel pour éviter les violences, à
un mois d'élections présidentielle et législatives sous haute tension.A l'approche du scrutin, prévu le 14
février, les violences des islamistes de Boko Haram, qui se sont encore
intensifiées dans le nord, ont placé l'insécurité au coeur de la
campagne électorale.
Dans le pays le plus peuplé d'Afrique,
divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud chrétien, les
tensions politiques exacerbées à l'approche d'échéances électorales ont
aussi tendance à attiser les rivalités ethniques et religieuses.u calme
M. Annan, qui s'exprimait à Abuja, la capitale fédérale, lors d'une conférence à laquelle assistaient les deux principaux candidats, le président sortant Goodluck Jonathan et l'ancien dirigeant militaire Muhammadu Buhari, a considéré que des violences électorales au Nigeria auraient des conséquences désastreuses pour le continent africain.
M. Annan, qui s'exprimait à Abuja, la capitale fédérale, lors d'une conférence à laquelle assistaient les deux principaux candidats, le président sortant Goodluck Jonathan et l'ancien dirigeant militaire Muhammadu Buhari, a considéré que des violences électorales au Nigeria auraient des conséquences désastreuses pour le continent africain.
"Ce qui se passe au Nigeria nous affecte tous, pas juste l'Afrique de l'Ouest mais l'Afrique tout entière", a-t-il déclaré.
Tous les partis doivent appeler à la
non-violence "pour rassurer les Nigérians et les amis étrangers qui
s'inquiètent de potentielles violences électorales", a ajouté M. Annan.
Le groupe armé Boko Haram s'est emparé
de vastes territoires et poursuit ses attaques sanglantes quasi
quotidiennement dans le nord-est, dont le récent massacre le 3 janvier à
Baga, grand carrefour commercial situé sur les rives du lac Tchad -
sans doute sa tuerie la plus meurtrière avec des centaines, voire des
milliers de morts.
La commission électorale indépendante a
prévenu, mardi, que la tenue des scrutins - présidentiel, mais aussi
législatifs - était "peu probable" dans les zones contrôlées par les
islamistes, que des centaines de milliers de personnes ont fuies.
Les résultats de cette élection,
présentée par les experts comme la plus serrée depuis le retour à la
démocratie au Nigeria en 1999, pourraient donc être remis en cause si
des dizaines, voire des centaines de milliers de citoyens sont de fait
privés de leur droit de vote.
La contestation de la défaite de M. Buhari, un musulman du nord,
déjà le principal opposant de M. Jonathan, chrétien du sud, en 2011,
avait provoqué la mort d'un millier de personnes, à l'issue d'élections
pourtant considérées comme les plus régulières depuis le retour à la
démocratie au Nigeria en 1999.lavoixdelamerique.com
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