![]() |
Jean Ping et Ali Bongo Ondimba |
Sale temps pour le président gabonais Ali Bongo Ondimba,
confronté plus que jamais à l’exercice du pouvoir, ses concitoyens dans
leur extrême majorité, estimant que l’état de grâce n’a que trop duré.
Arrivé à la tête du Gabon en 2009, succédant ainsi à son père Omar Bongo Ondimba, au terme d’une élection présidentielle bruyamment
contestée par l’opposition, le locataire du palais du Bord de mer fait
face aux réalités du pouvoir. Le temps de beaux discours étant révolu
sur un «Gabon émergent à l’horizon 2025», les populations n’ont eu de
cesse d’exprimer leur mal être. Selon toute vraisemblance, la situation
économique va de mal en pis, car malgré de réelles potentialités
pétrolières, minières et végétales, le niveau de vie des populations
baisse sans cesse. Déjà confrontés aux difficultés économiques, les
Gabonais doivent malgré eux, faire face à une conjoncture politique et
sociale particulièrement complexe, au point de s’inquiéter véritablement
sur l’avenir de ce pays, un an avant l’élection présidentielle qui
cristallise tant de passions.
Une météo politique des plus improbables, avec l’actualité autour des origines mêmes du président de la République, certaines organisations
de la société civile et des partis politiques crient à hue et à dia
qu’Ali Bongo Ondimba a fraudé sur ses origines. En d’autres termes, ses
adversaires avancent qu’il n’est pas Gabonais. Entre ceux qui lui
prêtent des origines biafraises au Nigeria et ceux qui pensent qu’il est
tout sauf un Gabonais de « souche », donc disqualifié pour présider aux
destinées de la République gabonaise, les péripéties du chef de l’Etat
gabonais sont loin d’être terminées, au contraire, elles vont crescendo,
à cause des conditions de vies des populations qui se dégradent au jour
le jour. Du coup, de nombreux Gabonais pensent qu’Ali Bongo doit
débarrasser le plancher, afin de donner une chance au Gabon de se
développer. (...)
Les Afriques
CLIQUEZ ICI POUR PLUS D'INFOS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire