Une semaine jour pour jour
après l’arrestation de la bande d’assaillants venus du Ghana et dirigés
par Zahourou Théophile chef d’entreprise en France, le village de
Dayoké, à 72 km de Tabou, et Grabo ont subi une attaque armée. En effet,
dans la nuit du 9 au 10 janvier, ce village situé en bordure du fleuve
Cavally sur l’axe Grabo -Tabou a été attaqué par des assaillants.
Au cours de l’attaque, deux soldats des FRCI auraient perdu la vie. Le comble de lʼhorreur, ces assaillants
non identifiés auraient emporté la tête de leurs deux victimes. A Grabo,
toujours selon nos sources, ce sont les deux corridors (entrée et
sortie de la ville) et la Brigade de gendarmerie qui ont subi les tirs
nourris des assaillants jusqu’au petit matin à 5 heures. Faisant des
blessés parmi les gendarmes.
Les populations qui ont déjà subi de
nombreuses attaques de ce genre, traumatisées par l’éventualité d’un
nouveau déplacement massif vers des sites sécurisés, sont restées
terrées chez elles. Après l’effet de surprise et l’arrivée de renforts,
les forces sécuritaires ont pu repousser les assaillants et sécuriser la
ville. C’est au cours du ratissage qu’elles ont pu mettre la main sur
11 assaillants et tuer le présumé chef de la bande, un personnage connu
sous le surnom de Rasta Bob Marley.
Au moment où nous mettions sous
presse, nous apprenons que des barrages renforcés ont été dressés autour
du village de Dayoké et de Grabo et que le ratissage se poursuivait
dans la forêt et tout au long du fleuve Cavally.
Toujours le même mode opératoireLes assaillants arrivent chaque fois de nuit et attaquent par surprise les éléments des FRCI dans les corridors et barrages. Toute chose qui fait dire aux mauvaises langues que les militaires manquent de vigilance alors que le métier des armes est assez risqué. Surtout dans la zone de Tabou, tout le long d’une frontière longue de plus de 700 km composée de forêt dense parsemée de nombreuses pistes avec une facile traversée du fleuve Cavally grâce à des pirogues. Ce qui pourrait rendre toute intervention militaire difficile.
Cela doit donc amener les forces de sécurité à être toujours sur le qui-vive. Malheureusement une ou deux semaines après une attaque dans cette zone, des témoignages font état de ce que les forces républicaines auraient baissé la garde. En effet, il a été constaté un manque de vigilance aux différents corridors et barrages où il n’est pas rare, pendant la nuit, de les voir, à la lueur d’une lampe-tempête ou d’un feu de bois, regroupées en un lieu pendant que certains dorment.
Le titre est de la rédaction
Le Patriote
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