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lundi 12 janvier 2015

Attaques de Grabo : ce qui s’est réellement passé

Une semaine jour pour jour après l’arrestation de la bande d’assaillants venus du Ghana et dirigés par Zahourou Théophile chef d’entreprise en France, le village de Dayoké, à 72 km de Tabou, et Grabo ont subi une attaque armée. En effet, dans la nuit du 9 au 10 janvier, ce village situé en bordure du fleuve Cavally sur l’axe Grabo -Tabou a été attaqué par des assaillants.
 Au cours de l’attaque, deux soldats des FRCI auraient perdu la vie. Le comble de lʼhorreur, ces assaillants non identifiés auraient emporté la tête de leurs deux victimes. A Grabo, toujours selon nos sources, ce sont les deux corridors (entrée et sortie de la ville) et la Brigade de gendarmerie qui ont subi les tirs nourris des assaillants jusqu’au petit matin à 5 heures. Faisant des blessés parmi les gendarmes.
Les populations qui ont déjà subi de nombreuses attaques de ce genre, traumatisées par l’éventualité d’un nouveau déplacement massif vers des sites sécurisés, sont restées terrées chez elles. Après l’effet de surprise et l’arrivée de renforts, les forces sécuritaires ont pu repousser les assaillants et sécuriser la ville. C’est au cours du ratissage qu’elles ont pu mettre la main sur 11 assaillants et tuer le présumé chef de la bande, un personnage connu sous le surnom de Rasta Bob Marley.

http://laregionale.com/2-societe/2015/01/10/7676/nouvelle-attaque-a-Grabo-la-ville-en-etat-d-alerte

Au moment où nous mettions sous presse, nous apprenons que des barrages renforcés ont été dressés autour du village de Dayoké et de Grabo et que le ratissage se poursuivait dans la forêt et tout au long du fleuve Cavally.
Toujours le même mode opératoire
Les assaillants arrivent chaque fois de nuit et attaquent par surprise les éléments des FRCI dans les corridors et barrages. Toute chose qui fait dire aux mauvaises langues que les militaires manquent de vigilance alors que le métier des armes est assez risqué. Surtout dans la zone de Tabou, tout le long d’une frontière longue de plus de 700 km composée de forêt dense parsemée de nombreuses pistes avec une facile traversée du fleuve Cavally grâce à des pirogues. Ce qui pourrait rendre toute intervention militaire difficile.
Cela doit donc amener les forces de sécurité à être toujours sur le qui-vive. Malheureusement une ou deux semaines après une attaque dans cette zone, des témoignages font état de ce que les forces républicaines auraient baissé la garde. En effet, il a été constaté un manque de vigilance aux différents corridors et barrages où il n’est pas rare, pendant la nuit, de les voir, à la lueur d’une lampe-tempête ou d’un feu de bois, regroupées en un lieu pendant que certains dorment.

http://laregionale.com/2-societe/2015/01/10/7689/attaque-de-grabo-un-assaillant-et-deux-militaires-tues

Sans avoir fait le métier des armes et sans vouloir donner de leçon à qui que ce soit, nous pensons qu’il serait judicieux qu’ils ne s’exposent pas ainsi, surtout dans cette zone où les attaques sont légion. Pour nous, le militaire en mission doit toujours garder en tête qu’il est en situation de combat car l’attaque peut survenir à tout moment et en tout lieu. Pour cela, de part et d’autre des corridors et barrages érigés, des éléments doivent être toujours cachés. Ainsi pendant que certains font la sentinelle, d’autres peuvent se reposer sans s’oublier.

Le titre est de la rédaction
Le Patriote


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