Voilà ce qui ressort des
entretiens qui se sont déroulés, ce mercredi 14 janvier à Ndjamena,
entre le ministre camerounais de la Défense Edgard Alain Mebe Ngo'o et
le président Idriss Déby.Pour l'heure, peu d'informations
filtrent sur la nature de cette aide, mais le Cameroun exhorte depuis
plusieurs semaines les pays de la ligne de front à s'unir contre Boko
Haram.
Le gouvernement tchadien ne restera
pas les bras croisés face aux dangers qui menacent le Cameroun. Voilà le
ton qui prévaut aujourd'hui à Ndjamena alors que le Cameroun est
désormais l'une des cibles privilégiées du groupe jihadiste. Yaoundé -
qui appelle à l'aide la communauté africaine et internationale - vient
donc de recevoir un soutien de poids dans la mesure où le Tchad est
considéré comme une puissance régionale de premier plan.
« Le gouvernement tchadien exprime sa
solidarité avec le Cameroun et est disposé à lui apporter un soutien
actif dans la riposte courageuse et déterminée de ses forces armées aux
actes criminels et terroristes de Boko Haram », a déclaré Hassan Sylla,
porte-parole du gouvernement tchadien.
« Le Tchad appelle, en outre, tous les
Etats de la sous-région – en particulier les Etats membres de la CEEAC
(Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) – à soutenir les
Camerounais en vue de faire échec aux incursions déstabilisantes de
cette secte », a ajouté Hassan Sylla.
Ndjamena - qui a déjà déployé
des renforts dans la région du Lac Tchad – pourrait, selon nos
informations, envoyer des hommes ainsi que du matériel pour épauler les
bataillons camerounais engagés au nord et fournir, en outre, des
renseignements sur les activités de Boko Haram. Une chose est désormais
acquise, à savoir que la lutte contre la secte est désormais un enjeu
régional
RFI
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