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© Alain Jocard, AFP | François Hollande et Vladimir Poutine se sont rencontrés samedi matin, en marge du G20. |
Le sujet brûlant du G20 aura eu raison de la présence russe à Brisbane. Vladimir Poutine s’apprête à quitter plus tôt que prévu le sommet du G20 qui se tient en Autralie, à la suite de l’avalanche de critiques dont il fait l’objet depuis 24 heures quant à la crise ukrainienne, a indiqué un membre de la délégation russe.
Cette soudaine décision risque de chambouler le programme de cette réunion des chefs des États les plus puissants du monde. L'agenda de dimanche a d'ailleurs été raccourci, a indiqué la délégation russe, permettant à Vladimir Poutine de ne pas participer au déjeuner prévu ce jour-là.
À l'origine de ce départ précipité : l’Ukraine. La situation dans l'est du pays envenime les relations entre les puissances occidentales et la Russie depuis plusieurs mois et influe inévitablement sur les discussions économiques du G20.
De son côté, Barack Obama s’est notamment déclaré décidé samedi 15 novembre à "s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine, qui représente une menace pour le monde". Il est notamment revenu sur l'accident du MH17, dont plusieurs victimes du crash étaient australiennes.
Le Premier ministre canadien, Stephen Harper, a d’ailleurs exprimé son opinion à Vladimir Poutine au moment de lui serrer la main. "Je vais, sans aucun doute vous serrer la main, mais je n’ai qu’une seule chose à vous dire : il faut que vous quittiez l’Ukraine".
Depuis vendredi, plusieurs pays occidentaux s'en sont pris à la Russie de Vladimir Poutine. Le chef du gouvernement australien Tony Abbott avait accusé le président russe de vouloir restaurer "la gloire perdue du tsarisme ou de l'Union soviétique". David Cameron, le Premier ministre britannique, a renchéri en fustigeant la Russie, "un grand État agressant de plus petits États en Europe".
Avec AFP
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