Le gouvernement de Côte d'Ivoire, en promulgant en mars dernier, un
nouveau code minier, se fixait un objectif clair: faire passer la part
du secteur minier de 1% actuellement à 5% d'ici 2020 (horizon auquel le
chef de l'Etat voudrait atteindre l'émergence pour le pays) dans le
produit intérieur brut(PIB). Le chef du gouvernement, Daniel Kablan
Duncan l'a réaffirmé lundi dernier à la faveur de l'ouverture d'un forum
sur les mines co-organisé avec la Banque Mondiale. Assurer à l'Etat des
revenus adéquats, garantir aux opérateurs privés une rentabilité de
leurs exploitations et assurer aux populations des retombées constituent
quelques buts que sous-tend le nouveau code. Dans l'actuel contexte de
forte croissance du secteur, ledit code adhère également à "l'Africa
mining vision" de l'Union Africaine. Selon le premier ministre ivoirien,
l'environnement est d'autant plus favorable que le conseil de sécurité
de l'ONU a levé depuis fin- avril dernier, l'embargo sur le diamant
ivoirien. Ce qui a naturellement, ainsi que l'a souligné Daniel Kablan
Duncan, rejailli sur l'activité minière dans notre pays. Avec pour
conséquence, la revitalisation du secteur comme l'attestent les 108
permis de recherche présentement en vigueur dont une bonne partie pour
l'or. Pour ce qui est des permis de recherche, le premier ministre a
indiqué que 5 permis sur 9 sont en vigueur toujours pour l'or. Le
diamant et le manganèse ne sont pas en reste même si le chef du
gouvernement a déploré que le premier cité fasse souvent l'objet d'une
exploitation artisanale.
La Régionale / Touré Arouna
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