Principale denrée alimentaire du pays, le riz est toujours tributaire des importations. Ce sont plus de 672 milliards F CFA qui sont nécessaires pour atteindre l’autosuffisance.
Si le président de l’office national de développement de la riziculture (ONDR), Yacouba Konaté est optimiste et croit dur comme fer que la Côte d’Ivoire peut atteindre d’ici à 2016, l’autosuffisance alimentaire, cet objectif nécessite pour autant des moyens colossaux. Ce sont en effet 672 milliards F CFA d’investissements qui s’avèrent indispensables pour atteindre cet objectif. Ne produisant que 1 million de tonnes annuellement, pour un besoin de 1, 8 million de tonnes, la filière, à l’image de la Côte d’Ivoire qui est en position de déficit en matières minéralières, n’est pas au mieux de sa forme. Dans ce contexte où seulement 50% des besoins sont couverts, le soutien du Japon apparait comme une véritable bouffée d’oxygène. Le don octroyé dernièrement de 9600 tonnes de riz pour une valeur de 3, 4 milliards F CFA, vient constituer le quatrième d’une série qui s’élève en tout à 24578 tonnes de 2008 à 2013. La particularité du dernier don japonais épouse justement les besoins de financement dans la filière. Il a en effet été décidé que le riz offert par le gouvernement nippon serait destiné à la vente. Dont les fruits seront déposés sur un compte qui financera lui-même des projets formellement identifiés. Convaincu des capacités de la filière, le président de l’ONDR plaide pour que des fonds soient mis à la disposition des producteurs afin que ces derniers relèvent le défi de l’autosuffisance, ne serait-ce qu’à moyen terme.
La Régionale / Touré A
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