La
desserte hebdomadaire de la ville d'Erbil, capitale de la région
autonome du Kurdistan irakien, par Tunisair suscite de nombreuses
craintes parmi le personnel naviguant.
Le personnel naviguant de Tunisair se montre très réticent à la
desserte hebdomadaire de la ville d'Erbil, capitale de la région
autonome du Kurdistan irakien, assurée depuis le 1er juin. Le ministère
tunisien de l'Intérieur, aussi. Soutenue par Abdelkarim Harouni, qui
était ministre des Transports dans le gouvernement dit "de la troïka",
cette desserte accroît, selon les syndicats de policiers, le risque
terroriste en Tunisie. Comme pour conforter cette thèse, c'est dans la
plus grande discrétion que les autorités ont, le 11 juin, bloqué sur le
tarmac de l'aéroport de Tunis-Carthage un avion en provenance d'Erbil à
destination de Tripoli. L'appareil aurait été loué à une compagnie
chinoise par des sympathisants du Groupe islamique combattant libyen
(GICL) d'Abdelhakim Belhaj. Son plan de vol ne prévoyait pas d'escale à
Tunis et aucun incident technique n'avait été signalé. Interdiction
formelle a été faite à ses passagers d'accéder au territoire tunisien.
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