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jeudi 19 juin 2014

Chronique: Aux feu !

C’est un pays étrange, le nôtre. Qui semble se singulariser dans tout. Sur tout. L’étrange phénomène auquel tout le monde assiste depuis bien longtemps, sans se plaindre, est, on ne sait trop, pourquoi là où existent des feux de signalisation, chargés de régler la circulation, les agents de l’ordre s’imposent, ou s’entêtent à vouloir régler la circulation. En la déréglant, en plus.
Le spectacle insolite auquel, justement, on assiste, est que cette manière de faire brouille non seulement la programmation des feux à ces endroits, mais crée d’office, le plus souvent, les embouteillages inadmissibles. La question à se poser : a-t-on besoin de feux de signalisation, singulièrement à Abidjan ? La réponse est non. Tant les exemples disent et montrent que chaque jour, les agents de l’ordre nous donnent toutes les raisons de faire croire que les feux de signalisation ne servent à rien. Sinon, qu’est ce qui pourrait bien justifier leur présence là où ils existent et fonctionnent très bien, à la grande joie des automobilistes, habitués à rouler là, sans avoir recours à des agents de l’ordre ? Rien, absolument.
Le paradoxe dans tout cela : là où les feux n’existent pas du tout, point d’agents de l’ordre. Au contraire, s’y imposent en agent de l’ordre, de manière bénévole, de jeunes désœuvrés qui tenteront de venir à bout des embouteillages que l’indiscipline au volant, une autre singularité, crée. Des fois, à quelques mètres de flics plus préoccupés à verbaliser. A…
Ce matin, sur la route que j’emprunte pour aller au travail, les agents de l’ordre n’y étaient pas. Sans doute à cause de la pluie. Les feux de signalisation, seuls, fonctionnaient. Et très bien. Je suis arrivé au boulot à l’heure. Il n’y avait pas d’embouteillage. Alors ?

2 koffi michel Jeudi 19, 06/2014

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