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vendredi 6 mars 2015

Suspension d’Affi : le FPI court droit vers son bicéphalisme

Billet d’humeur n°25 d’André Silver Konan : La « suspension » d’Affi N’Guessan est cinq fois illégale
 
Pour cinq raisons, l’éviction d’Affi N’Guessan de la présidence du FPI, par les « frondeurs », est illégale. Il est clair que le parti de Laurent Gbagbo est parti pour un long bicéphalisme qui ne finira qu’après une scission. L’enjeu ici c’est : qui aura définitivement le logo actuel du parti ?
 
Première raison
 
La convocation du Comité central extraordinaire. D’une part, selon les textes du FPI, c’est le secrétaire général qui convoque le Comité central, ce qui n’a pas été le cas, puisque l’actuelle secrétaire générale, Agnès Monnet, a convoqué un Comité central dit ordinaire, pour demain samedi. Acte illégal donc. D’autre part, la tendance Affi N’Guessan clame à qui veut l’entendre que le quorum des 2/3 brandi par les « frondeurs » n’a pas été atteint, étant donné que « des morts ont signé cette pétition ». Difficile à vérifier.
 
Deuxième raison
 
Celle-ci réside dans la présidence de séance du Comité central. Les textes au FPI disent noir sur blanc, que le Comité central est présidé par le président du parti. Or, le Comité central extraordinaire version Aboudrahamane Sangaré a été présidé par le doyen d’âge des membres dudit Comité. La seule condition qui autorise le doyen d’âge à présider le Comité central est celle où il y a « vacance du pouvoir par démission collective ou empêchement absolu du Secrétariat général ». Or, il n’y a eu ni démission collective, ni empêchement absolu du Secrétariat général (bien lire Secrétariat général et non Secrétaire général, car le Secrétariat général ne se résume pas qu’au Secrétaire général). Acte manifestement illégal...Lire la suite sur: www.laregionale.com

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