Après avoir longtemps parlé des BRICS comme des champions
de la croissance économique mondiale, devrons-nous maintenant sacrifier
une lettre et revenir aux BRIC, l’acronyme original ?
Grandes puissances émergentes, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) avaient, en 2011, fait de la place à l’Afrique du Sud (S, comme dans South Africa) au sein de leur regroupement sélect qui se réunit chaque année à l’occasion d’un sommet. Le pays de Mandela était à l’époque le leader économique de l’Afrique, un État dont la croissance allait bon train et le seul pays véritablement industrialisé du continent noir. Mais la nation arc-en-ciel a-t-elle été intégrée trop rapidement dans ce club si restreint ? La question se posait à l’époque et elle se pose aujourd’hui plus que jamais…
Il y a quelques années, tous les experts s’entendaient déjà pour dire
que l’Afrique du Sud ne présentait pas les caractéristiques nécessaires
pour prétendre voguer dans les mêmes eaux que ses quatre acolytes. Une
population d’à peine 50 millions d’habitants, une croissance soutenue
mais qui ne dépassait pas les 4% et un PIB (380 milliards $) 16 fois
plus petit que celui de la Chine; voilà peu pour convaincre !
Il est ici utile de rappeler que d’autres postulants se sont vu
refuser l’accès à ce regroupement malgré une influence et puissance
économique bien plus manifestes que ce que présente Johannesburg. Le
Mexique (PIB qui frôle les 1200 milliards $, 13e puissance
économique mondiale), la Corée du Sud (PIB qui dépasse les 1000
milliards $) ou la Turquie (PIB d’environ 800 milliards $) se sont tous
butés à une porte close...Lire la suite sur: www.laregionale.com
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