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mercredi 4 mars 2015

Quand les BRICS perdent leur «S»…


Après avoir longtemps parlé des BRICS comme des champions de la croissance économique mondiale, devrons-nous maintenant sacrifier une lettre et revenir aux BRIC, l’acronyme original ?

Grandes puissances émergentes, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) avaient, en 2011, fait de la place à l’Afrique du Sud (S, comme dans South Africa) au sein de leur regroupement sélect qui se réunit chaque année à l’occasion d’un sommet. Le pays de Mandela était à l’époque le leader économique de l’Afrique, un État dont la croissance allait bon train et le seul pays véritablement industrialisé du continent noir. Mais la nation arc-en-ciel a-t-elle été intégrée trop rapidement dans ce club si restreint ? La question se posait à l’époque et elle se pose aujourd’hui plus que jamais…
Il y a quelques années, tous les experts s’entendaient déjà pour dire que l’Afrique du Sud ne présentait pas les caractéristiques nécessaires pour prétendre voguer dans les mêmes eaux que ses quatre acolytes. Une population d’à peine 50 millions d’habitants, une croissance soutenue mais qui ne dépassait pas les 4% et un PIB (380 milliards $) 16 fois plus petit que celui de la Chine; voilà peu pour convaincre !
Il est ici utile de rappeler que d’autres postulants se sont vu refuser l’accès à ce regroupement malgré une influence et puissance économique bien plus manifestes que ce que présente Johannesburg. Le Mexique (PIB qui frôle les 1200 milliards $, 13e puissance économique mondiale), la Corée du Sud (PIB qui dépasse les 1000 milliards $) ou la Turquie (PIB d’environ 800 milliards $) se sont tous butés à une porte close...Lire la suite sur: www.laregionale.com

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