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mardi 3 mars 2015

Lettre ouverte à Ouattara : la colère de Tiburce Koffi

Dans une lettre ouverte au ton incisif adressée au chef de l'Etat, le président Alassane Ouattara, et dont copie nous est parvenue hier, l'écrivain et dramaturge Tiburce Koffi dénonce l'implication de sa famille dans ses prises de position politique. Ci-dessous de larges extraits de cette lettre.
 
Je voudrais vous le dire franchement, Son Excellence Monsieur le président de la République de Côte d’Ivoire, mon pays : j’aurais voulu m’éviter cette triple peine, au sens physique, intellectuel et moral, de vous adresser ce courrier qui plus, est offert à la curiosité du public. (…)J’aurais vraiment voulu que les choses se passent autrement cette fois-ci, entre une haute personnalité de mon pays et moi ; surtout entre vous et moi. Et vous savez pourquoi, M le président.
 
Permettez cependant que je ne révèle pas cela aux Ivoiriens : dans l’éthique du relationnel, il n’est pas nécessaire de tout ‘‘déballer’’ sur la place publique dès qu’apparaissent des désaccords, aussi profonds soient-ils. Au contraire : parce qu’il y a toujours place pour le dialogue entre ceux qui sont dotés d’intelligence, parce que rien n’est impossible entre des êtres humains raisonnables et éduqués à des valeurs éthiques et spirituelles immuables, je reste convaincu que la route n’est pas totalement fermée – elle ne peut même l’être – entre vous et moi.
 
Vous savez très bien ce qui m’amène à vous, ce matin ; l’opinion ivoirienne, de même : les effets de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « L’Appel de Daoukro. » Pour avoir dit « Non » à cet énigmatique appel lancé, non pas par le chef de l’Etat ivoirien que vous êtes, ni par aucune structure administrative de nature étatique, mais par Henri Konan Bédié, « un fils de l’Iffou » (c’est comme cela qu’il a signé cet appel), vous avez jugé bon de me limoger de mon poste...Lire la suite sur: www.laregionale.com

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