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mercredi 15 octobre 2014

La réponse d’un berger à la bergère Hanny Tchelley

Au commencement étais une attaque rebelle contre le régime du Président Gbagbo dans la nuit des 18 et 19 septembre 2002. Dès les premiers jours de l’attaque, un Baoulé, en personne d’Eugène Djué a commencé à mobiliser les jeunes en vue de défendre le régime.
 Les premiers mouvements de la résistance patriotique, c’était sous la houlette de Djué, et Djué était dans les bonnes grâces de Gbagbo. Puis des semaines plus tard est arrivée un certain Blé Goudé, « étudiant » à Manchester. Ayant flairé l’aubaine, lui aussi commence à organiser «sa lutte». C’est alors que les Bété du Palais, dont vous Hanny Tchelley, avez convaincu par vos incantations guerrières, Gbagbo, qu’il était préférable de confier les rênes de la «lutte patriotique» au Bété Blé Goudé.
 
http://laregionale.com/1-politique/2014/10/13/4653/le-patriotisme-a-la-saveur-tribale-de-hanny-tchelley-lire-son-post

En effet, Djué, le Baoulé, allait tôt ou tard «trahir» la lutte. Avec un Bété, on était en sécurité et on pouvait dormir tranquille. C’est pourquoi tout ce que la Côte d’Ivoire avait comme moyens politico-médiatiques a été mis à la disposition du Bété Blé Goudé, tandis que les portes du Palais se fermaient au Baoulé Djué. Là où il n’y avait rien pour aider Djué à organiser ses manifestations, Blé recevait des centaines de millions du Palais et des structures étatiques, y compris la filière Café-Cacao. Et Blé pouvait interrompre les émissions de la radiotélévision nationale (RTI) à volonté, pour lancer ses appels. 

Voulant prouver sa bonne foi, Djué a cru bon de se lancer dans une concurrence à l’extrémisme avec Blé. Résultat : les deux sont sanctionnés par l’ONU pour entraves à la paix. Mais cela n’a pas suffit à Djué pour inspirer confiance aux Bété du Palais. Têtu comme une mule, Djué a continué à raser désespérément les murs du Palais, jusqu’à ce que la soldatesque tribale lui fasse ravaler, à la crosse et aux ceinturons, son «Bonne Année Président», à la guérite, un certain nouvel an. C’est à partir de cet instant, que Djué a compris que lui le Baoulé, «douteux», n’était plus le bienvenu dans le cercle des «lutteurs Bété». 

Puis survint l’élection présidentielle de 2010 avec sa crise postélectorale. Chacun «s’envoyant» pour les besoins de la «résistance», le fils à papa, le Bété Blé s’est «envoyé» en fils à papa, et «l’orphelin», le Baoulé Djué s’est «envoyé en orphelin».
 
 
Le titre est de la redaction

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