![]() |
Karim Wade à son arrivée à l'audition devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite, à Dakar, le 15 mars 2013. |
A Dakar, le procès de Karim Wade et de ses co-prévenus
continue de défrayer la chronique. Le fils de l'ancien président
sénégalais est jugé pour enrichissement illicite. C’est la dernière
ligne droite pour les audiences avec cette semaine les plaidoiries et
réquisitoires.
L’audience a démarré avec du retard dû à un problème de micro. Le
premier à s’exprimer a été Moussa Félix Sow qui a introduit les
plaidoiries, rappelant la patrimonialisation de l’Etat durant les années
Wade avec une corruption devenue systémique.
« Ce procès n’est que la partie visible de l’iceberg », a déclaré l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats reprochant au prévenu d’avoir tissé une véritable toile d’araignée : « Il
n’y a pas d’acharnement, tous les subterfuges ont été déjoués, de même
que les tentatives de diabolisation de la cour et de son président ». Il demande au nom de l’Etat du Sénégal 200 milliards de francs CFA de dommages et intérêts, soit 300 millions d’euros.
« Un procès exemplaire »
Puis Simon Ndiaye, du barreau de Paris, a pris parole : « Ce qui est en jeu ici, c’est la fin de l’impunité. Karim Wade
a raté un rendez-vous important avec les Sénégalais, il a manqué une
obligation morale et politique, celle de rendre compte. Il s’est emmuré
dans le silence parce qu’il a vu que les preuves étaient accablantes ». Pour lui, « ce procès est exemplaire »...Lire la suite sur: www.laregionale.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire