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jeudi 22 janvier 2015

Face-à-face Affi-Hubert Oulaye

 
Le Comité de contrôle et la présidence du Front populaire ivoirien (Fpi) se rencontrent ce jeudi

Des discussions s’ouvrent aujourd’hui au sein du Front populaire ivoirien (Fpi) en vue du règlement des différends internes.

Les frontistes s’asseyent pour discuter. Le Comité de contrôle et la présidence du Front populaire ivoirien (Fpi) se rencontrent à cet effet, ce jeudi. Cette réunion se tient au siège provisoire de leur formation politique à Attoban (Cocody). Elle intervient au moment où le Fpi est traversé par une grosse controverse. Celle-ci est liée à l’invalidation par la justice de la candidature à sa présidence de son fondateur, lundi 29 décembre 2014. Détenu à La Haye, pour crimes contre l’humanité, la proposition de candidature de Laurent Gbagbo a été rejetée par le Tribunal de première instance d’Abidjan. Raison invoquée, elle devrait être une demande manuscrite émanant et signée de lui-même. Hubert Oulaye, président du Comité de contrôle, avait envisagé de faire appel. Entre-temps, la voie politique de règlement du conflit est (de nouveau) explorée. Si la réunion se tenait effectivement, elle serait la toute première avec la présidence du Fpi depuis le retour d’exil de M. Oulaye et sa prise de fonction à la tête du Comité de contrôle, le mardi 9 décembre dernier.

Possible retour à la normalité

Le simple fait que les responsables de ces organes centraux décident de se parler dénote d’un retour, en perspective, à l’apaisement. Pourvu que le contenu des échanges soit porteur d’espoir pour les militants. Car, depuis le 4 juillet dernier, date de la profonde modification du secrétariat général du Fpi par son président, deux clans se livrent une guerre sans merci. Ils se neutralisent aussi et surtout sur leur participation souhaitée par M. Affi à l’élection présidentielle de 2015. C’est l’occasion pour eux de remettre leurs divergences sur la table et d’y trouver solutions. Pour ce faire, il faudra que la vie politique qui semblait s’être arrêtée, faute d’activités (individuelles ou communes) des instances se poursuivent. M. Oulaye appelle de tous ses vœux la tenue d’un Comité central. «Il est l’enjeu principal. Il est question d’en trouver une date, d’en indiquer les modalités du déroulement, et l’ordre», révèle un de ses proches. Selon lui, le dernier Comité central ordinaire remonte à novembre. Cette instance siège tous les trois mois d’après les textes à la demande du Comité de contrôle pour une assemblée ordinaire ou des deux tiers de ses membres pour une rencontre extraordinaire, selon lui...Lire la suite sur: www.laregionale.com

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