Le procès des pro-Gbagbo
se poursuit à Abidjan. Lundi, Simone Gbagbo sera entendue au procès sur
la crise postélectorale de 2010-2011. Accusée d'"atteinte à la sûreté de
l'État", l'ex-première dame est critiquée par certains observateurs
pour son apparent manque de rigueur.
Surnommée la "Dame de fer", Mme Gbagbo,
65 ans, est inculpée, comme ses 82 coaccusés, d'"atteinte à la sûreté
de l'État". Elle est également accusée de "crimes contre l'humanité" par
la Cour pénale internationale (CPI), comme son époux qui y sera jugé en juillet. Mais Abidjan refuse le transfèrement de l'ex-première dame à la CPI.
3 000 personnes sont mortes pendant les violences
La cour d'assises va chercher à
déterminer son rôle dans les violences ayant embrasé le pays de décembre
2010 à mai 2011, causées par le refus de son mari Laurent, alors
président, de reconnaître la victoire de l'actuel chef de l'État
Alassane Ouattara. Plus de 3 000 personnes avaient péri en cinq mois
d'exactions commises par les deux camps...Lire la suite sur: www.laregionale.com
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