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La gendarmerie djiboutienne de la ville d'Arta, située à une quarantaine de kilomètres de la capitale djiboutienne, a intercepté cette semaine quelque 187 migrants clandestins, rapporte mercredi la presse locale.
Les migrants clandestins ont été interpellés par l'unité de la sécurité routière de la gendarmerie lors d'un contrôle routier près du lac Assal.
Ces migrants clandestins, tous originaires de l'Ethiopie, ont été transportés par des passeurs locaux dans des minibus qui tentaient de les acheminer vers la ville côtière d'Obock, située au nord de Djibouti où, au risque de leur vie, ils prennent ensuite la mer pour rejoindre les pays du golfe arabique via le Yémen.
Les migrants qui ont bénéficié d'une assistance humanitaire d' urgence ont été refoulés dans leur pays d'origine, et les passeurs ont été traduits à la justice.
Par ailleurs, selon la même source, l'on enregistre de plus en plus de femmes et d'enfants lors de ces interpellations de migrants clandestins.
A en croire les chiffres de l'Organisation Internationale pour la Migration (OIM) environ 75 à 80% des migrants qui arrivent chaque année au Yémen passent par Djibouti dans des conditions désastreuses et posent des défis humanitaires pour les autorités et les communautés locales.
Pour répondre à cette urgence, l'OIM a ouvert en 2011 un Centre d' Orientation et d'Accueil des Migrants (COAM) dans la ville djiboutienne d' Obock afin de sensibiliser les migrants sur les risques et dangers liés à la migration irrégulière, notamment les risques d'abus et de traite des êtres humains, et les informer sur les systèmes de référencement mis en place dans le pays pour les assister en cas d' abus, les risques liés à la traversée de la mer, les difficultés sur le passage au Yémen, ou encore les difficultés en traversant l'Arabie saoudite.
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