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En 2008, les scientifiques du Wake Forest Institute for Regenerative Medicin, en Californie, réalisent que cultiver des pénis en laboratoire pour une greffe sur l'homme est envisageable. Aujourd'hui, ils sont opérationnels.
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8 lapins ont éjaculé
L'idée trotte dans les têtes de cette équipe de 300 personnes depuis 1992. A la pointe de la médecine régénérative, ils avaient été les premiers il y quinze ans à implanter un organe artificiel, une vessie en l’occurrence. Après avoir réalisé l'opération avec trente autres zones du corps différentes, ils franchissent cette fois une nouvelle étape.
Mais pour pratiquer des essais sur les humains, les chercheurs doivent prouver la fiabilité de leur technique auprès de l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) dans les 5 ans. Leurs résultats obtenus à la suite d'implantations de pénis sur des lapins sont encourageants : sur douze greffés, huit sont parvenus à éjaculer et quatre à enfanter.
Association des cellules du donneur et du greffé
L'opération consiste, d'une part, à ensemencer une structure en collagène des tissus musculaires et des cellules endothéliales (qui tapissent les parois internes de tous les vaisseaux sanguins) de la personne en attente de greffe. Dans un second temps, les scientifiques y ajoutent les cellules du pénis du donneur.
"C'est comme s'il s'agissait d'un bâtiment, explique au Guardian James Yoo, un membre de l'équipe scientifique. Si vous enlevez les meubles et les gens, il reste toujours la structure principale du bâtiment. Ensuite, vous remplacez les anciens locataires par de nouveaux. C'est l'idée. Sauf que le bâtiment est un pénis, et les habitants des cellules."
Impossible de changer de sexe
Du coup, impossible d'utiliser la technique pour un changement de sexe étant donné que les cellules du futur greffé sont nécessaires à la procédure. Sont concernées, les personnes souffrantes de mutilations, de déformations ou de troubles érectiles (grâce à un remplacement partiel).
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Même si la méthode permet de diminuer considérablement le risque de rejet physique, les cellules n'étant pas complètement étrangères, le rejet psychologique est à craindre. En 2005, le premier homme à recevoir une greffe de pénis avait demandé à le retirer deux semaines après l'opération selon The Independent. En cause, de sévères problèmes psychologiques rencontrés par le bénéficiaire et sa femme.
lebabi.net
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