Mediapart révèle plusieurs documents confidentiels sur
l’héritage de l’ancien président du Gabon, Omar Bongo. Ils lèvent un
coin de voile sur un système de captation des richesses de tout un pays
d’une rare ampleur. Au moins deux entreprises françaises présentes sur
place, Veolia et la BNP, sont citées. C’est une bombe à retardement pour
la présidence d’Ali Bongo.
Pilier de la Françafrique, c’est aussi l’un des régimes les plus
corrompus de la planète : le Gabon. Des documents secrets portant sur
l’héritage de l’ancien président Omar Bongo, obtenus par Mediapart,
lèvent un coin de voile sur un système de captation des richesses de
tout un pays d’une rare ampleur. Au moins deux entreprises françaises
présentes sur place, Veolia et la BNP, sont citées.
Six ans après la mort du patriarche de la Françafrique, les dessous
de la succession Bongo constituent une véritable bombe à retardement
politique, morale et financière pour l’actuel président de la République
gabonaise, Ali Bongo, fils d’Omar.
Ce petit pays pétrolier de 1,5 million d’habitants, qui s’enferre
dans la crise à cause de la chute des cours du baril, vit depuis
plusieurs semaines sur un volcan social.
Grèves et blocages se suivent et se ressemblent. Les manifestants
réclament des hausses de salaire et des meilleures conditions de vie. Le
SMIC local ne dépasse pas les 150 euros par mois, malgré les promesses
d’augmentation d’Ali Bongo. À côté de cela, la famille au pouvoir, elle,
ne connaît pas la crise...Lire la suite sur: www.laregionale.com
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