Au soir de sa vie, le
désormais légendaire dirigeant de l’Afrique du Sud post-apartheid,
Nelson Mandela, rêvait d’un héritage qui lui survivrait. Celui d’une
Afrique du Sud unie dans la diversité de ses peuples et de leurs
croyances, de ses couleurs à l’emblème arc-en-ciel et de son avenir qui
s’écrirait en deux mots : paix et tolérance. Le « Vieux », le « Sage »,
le « Chef » des Xhosa s’est endormi confiant.
Mais hélas, il doit bien se retourner
dans sa tombe maintenant. Et se retourner plusieurs fois même en
regardant son pays de l’au-delà, comme dans Le souffle des ancêtres de
Birago Diop, et cela conformément à la pure tradition africaine par
laquelle il a lui-même dicté ses obsèques. Nelson Mandela
devait lui-même se douter que son héritage serait lourd à porter. Et
que ses successeurs n’étaient pas tous prêts à cette politique-service
qui oblige à faire don de soi à son pays. Au prix de ses intérêts
personnels et partisans...Lire la suite sur: www.laregionale.com
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